COMBAT CONTRE L\' HYPERPHAGIE COMPULSIVE

D'anti-dépresseurs à état dépressif

Entre anxiolytiques et anorexigènes mon cœur balance ! J'avoue qu'ils sont bien efficaces en début de régime…

 

Viennent ensuite la solution de l'anti-dépresseur, solution que j'ai réfutée pendant des mois, des années.

J'ai toujours voulu combattre le mal en étant lucide, c'est comme de l'auto-mutilation de soi-même mais je préfère ! Car c'est comme un drogué qui arrive à vaincre son addiction sans médicament. Au bout d'un certain temps, çà paye malgré l'ensommeillement de cet asservissement.

 

ETRE MAITRE DE SON CORPS VOILA L'ABOUTISSEMENT DE LA VIE.

J'admire toutes les personnes qui arrivent à se contrôler, à réussir les objectifs fixés, à être eux-mêmes.

En début de rechute, j'ai voulu lutter et me reprendre en main. J'ai accélérer les consultations chez le diététicien mais çà a été à double tranchant. Etant obsédée par toutes ces pubs et ces gâteaux qui me parlent, j'en arrivais à regrossir ou à ne pas manger durant les 3-4 soirs avant d'aller à la consultation pour MASQUER la rechute.

Masquer : depuis que j'ai commencé un premier régime à l'âge de 13 ans, j'en ai usé et abusé de tous les stratagèmes pour masquer les choses que ce soit l'amaigrissement ou au contraire l'embonpoint. Et je peux vous dire que c'est épuisant à un point que les gens ne comprennent pas qu'il s'agit d'une réflexion NUIT et JOUR à en être épuisée.

 

Epuisée : Puis je cherchais à tout recontrôler pour me reprendre en mais avec l'aide du diététicien pire c'était car je supportais plus remplir mon carnet alimentaire, ni entendre que j'avais pris 500 grammes et la fois d'après perdu 500 grammes. Pour moi, cela émanait du ridicule et j'ai décidé d'espacer mes consultations à tous les 2 mois puis tous les 3 mois.

Au début, être tenace, j'avais réussi à démontrer que je pouvais maigrir sans toutes ces consultations tous les 15 jours et tous les mois. Et effectivement çà a marché.

MAIS, le vice s'est pointé et là, je ne pouvais plus rien contrôler. Un image de pub de Mac Do m'obsédait JOUR et NUIT jusqu'à ce que j'aille acheter le produit et m'en empiffrer 5 à la suite. Ceci était valable pour toutes nouveautés de produits OU des gâteaux qui m'appellent en boulangerie.

 

Folie : Elle me fait penser à tous ces gens alcooliques dont mon père qui aurait faire n'importe quoi pour boire. Je ne suis pas alcoolique mais hyperphage et ma folie est la même que celle de mon père. Il faut que je bouffe et rien ni personne ne peut plus me contrôler pour satisfaire cette addiction.

 

 

Addiction : Le mot est lâché : je suis addict à la bouffe ou plutôt la mal-bouffe vers des articles très gras, sucrés, salés. Pourquoi ceux-ci ? Ils sont synonymes d'interdits et j'ai toujours voulu les contrer depuis mon enfance. Les limites n'existent pas car je n'ai pas eu d'autorité parentale (voir articles afin de faire connaissance)

 

C'est tant un étant catastrophique que je me suis rendue chez mon médecin traitant et m'a conseillé de prendre cet anti-dépresseur célèbre. Lui et moi sommes contre toutes sortes de médicaments et d'opérations synthétiques mais là nous n'avions plus le choix.

Le choix : j'aurais pu l'avoir car mon médecin traitant m'avait proposé un séjour en clinique pour remettre sur le droit chemin du point de vue alimentaire. Mais j'étais en plein changement d'emploi, je ne pouvais pas me permettre de m'absenter en début d'embauche.

 

Alors au début du traitement anti-dépresseur, çà allait très même très bien et je ne faisais quasiment plus de crises. Quand je passais devant la boulangerie, les gâteaux ne m'appelaient plus et les pubs ne me faisaient plus aucun effet !

J'avais même reperdu du poids.

MAIS au bout de 4-5 mois, plus rien, plus d'effets et hop la rechute terrible ! Alors que je suis passée à 2 cachets par jour et là je peux vous dire que c'est plus les effets secondaires que le droit chemin que vous trouver.

Avec l'augmentation du traitement, je n'ai pas maigri mais rechuté encore plus CAR j'ai gagné tellement en zen attitude que vous pouvez m'insulter ou me dire un mot de travers, j'en ai plus rien à faire ! Ah bien j'ai repris 30 kg, pff, c'est comme si je m'en fiche ! Je me rende compte physiquement que ce corps est lourd et que je suis terriblement essoufflée. D'ailleurs c'est bien çà qui me fait revenir à la réalité. Sinon je me fixe moins sur les sarcasmes ou autres conneries qu'on me balance en pleine gueule.
J'avoue que le traitement est efficace sur ce point.

Mais il crée de terribles crises d'angoisses pour des banalités dont j'ai pû perdre le sommeil. En fait ce sont ces dernières qui m'ont générées des crises de rechute. Sans cet effet secondaire, je pense que j'ai pû remonter la pente.

 

Samedi, je me suis rendue chez mon psychiatre et lui ai annoncé que j'ai stopper l'anti-dépresseur car j'ai appris à ne plus me laisser faire et à prendre moi sur moi les réflexions et autres conneries des gens. Il m'a dit que j'ai bien fait car effectivement il n'est plus efficace pour ma rechute, motif pour lequel il m'avait été prescrit. Je lui ai dit que je ne regrettais pas de l'avoir pris. Il m'a fait une lettre de suivi pour mon RDV à la Pitié Salpétrière dont j'attends avec impatience le RDV.

 

A présent, je n'ai que pour seuls cachets, des vitamines car je suis épuisée. Mais je ne mange presque plus de légumes et suis revenue à mon alimentation riche en gras, sucrée, salée.

 

Ce qui m'énerve le plus, c'est que je suis une battante une warrior et déterminée mais la perte de contrôle me fait toujours tout planter : alors celle là  me fait chier et je veux l'externuer, l'irradier, la détruire, l'enterrer définitivement.

 

Pour ce faire, je pense de plus en plus à ce Mr Le Roi l'estomac ait bien besoin d'un leçon, que ce cerveau de substitution soit puni soit destitué de ces fonctions de maître de mon corps par le biais d'une opération : si c'est çà la seule solution alors je le ferais. Je veux que mon cerveau refonctionne et reprendre sa place initiale et mon estomac me fiche enfin la paix !

 

C'est dommage moi qui m'étais promise d'y arriver seule sans médicament sans opération (mais avec un entourage médical), je me rends compte que quand ton moi est de la merde, tu ne peux qu'arriver qu'à contrôler de la merde. Alors puisque celle-ci pue, il faut impérativement trouver une alternative pour remettre tout çà en place à sa place. Ce sont des propos durs mais vrais. Seuls une alternative irrévocable ne pourra être que la solution.

 

A bientôt, je lis tous vos commentaires qui me touchent beaucoup, vous pouvez communiquez entre vous dans la rubrique forum espace : c'est à vous !

 

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28/02/2010
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