COMBAT CONTRE L\' HYPERPHAGIE COMPULSIVE

Colère et compagnie...

Oui, je suis en colère, COLERE COLERE COLERE contre tout. Un rien m'énerve et je suis révoltée....

Cette colère est ma pire ennemi car elle me fait bouffer. Comment en fait-on sa meilleure amie ? J'avais trouvé la solution...

Au moment où j'ai décidé de jouer de mon poids en m'assumant en tant qu'obèse (143kg) il ne fallait pas négliger les problèmes médicaux. Bien sûr, j'assumais mon poids devant les autres mais chez moi, je pleurais car je m'étais faite insultée toute la journée : dans le métro, dans la rue, les gens sont odieux et n'ont jamais rien vu de leur vie.

Mon idéal était les Etats-Unis : New York où enfin je pouvais avoir la paix. J'ai cherché à y partir mais c'est trop de formalités. Alors c'est l'Angleterre et sa folie qui m'attire et j'y ai souvent fait mon shopping très fashion ! On peut quand même apprécier quand personne ne vous regarde de la tête aux pieds et ne vous considère comme un vulgaire sac de graisses. Merci les Anglais pour considérer les gens avec les formules de politesse quel que soient les âges et les physiques (à condition qu'ils ne soient pas bourrés, là c'est autre chose !).

Mais très vite, les genoux me faisaient mal et j'étais essoufflée. Je continuais la danse mais à ma façon car c'est la seule chose qui me met en transe avec la musique. Surtout, j'avais une poussée de stress et je dormais mal et le matin, c'était comme si je n'avais pas dormi de la nuit. Des coups de poignards venirent m'assagir le coeur et j'ai vraiment eu très peur. Je pensais que j'allais faire une attaque cardiaque.

Le verdict est tombé : après des analyses poussées, il s'agit d'apnée du sommeil et j'ai également de la graisse dans le foie dûe à l'embonpoint. J'ai également fait le syndrôme du "burn-out" car les dépressions successives cumulées au stress de l'emploi m'ont complètement épuisées au point de devoir être hospitalisée d'urgence.

Alors à au moment où j'ai décidé d'assumer ce gros corps et d'essayer de vivre une vie normale, qu'il a fallu que je prenne une décision : remaigrir ! Le mot est lâché mais j'ai peur de retomber dans tout ce cinéma d'obsession....

J'étais bien dans mes plats gras et sucrés sans me soucier de ma santé, et boum, encore un truc pour me faire "chier". Les crises étaient toujours fréquentes même plus qu'avant (car tous les jours) mais elle faisaient parties de mon quotidien, de mon manger et je finissais par plus me rendre compte qu'il s'agissait de compulsion et non de faim. Jamais tranquille, çà devient vraiment la pouasse cette vie de merde auquelle je n'ai rien demandé !

Alors, mon médecin traitant me connaissant, me dirige vers un diététicien mais à mes conditions :

- hors de question de m'imposer une balance

- hors de question de peser les aliments

- hors de question de perdre brutalement du poids

- hors de question de prendre des cochonneries de médicament...

Beaucoup de conditions réunies ! Il faut dire qu'elles ont tous un sens car j'ai vite fait bien fait de retourner dans le tourbillon du régime et de finir en anorexie. C'est ma peur et je ne veux pas re-subir çà, c'est pourquoi j'avais décidé de finir par m'accepter telle quel. Je me répète mais çà a vraiment été dur :

- de se battre contre son poids toute sa vie

- de finir par s'accepter

- pour recommencer par la combat de sa vie !

De plus, je n'accepte plus que l'on me parle de régime mais plutôt de REEDUCATION ALIMENTAIRE.

L'alternative a été faite par l'aide :

- d'un diététicien spécialisé dans les personnes qui ont à peu près le même vécu que le mien

- d'un psychiatre.

 



12/05/2009
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