COMBAT CONTRE L\' HYPERPHAGIE COMPULSIVE

L'apnée du sommeil et hypertension

Hypertension :

et en plus vous ronflez ?

Hypertension : et en plus vous ronflez ?Si vous êtes hypertendu malgré votre traitement, il est probable que vous souffriez également d'un syndrome d'apnées du sommeil. En effet, hypertension et syndrome d'apnées du sommeil sont deux affections liées. Toutes deux doivent être dépistées afin d'améliorer la prise en charge et de limiter les risques cardiovasculaires...


Qu'est-ce qu'un syndrome d'apnées du sommeil ?


Le syndrome d'apnées du sommeil se caractérise par de multiples arrêts respiratoires durant le sommeil. La personne atteinte n'en a généralement pas conscience car les arrêts respiratoires ne s'accompagnent pas d'un véritable éveil. En revanche, en fonction du nombre d'apnées durant la nuit, le sommeil est fragmenté et peu réparateur, ce qui entraîne une impression de manquer de sommeil et une fatigue générale avec somnolence diurne. L'autre inconvénient du syndrome d'apnées du sommeil est qu'il augmente les risques cardiovasculaires, notamment l'hypertension artérielle.


Comment savoir si l'on est atteint d'un syndrome d'apnées du sommeil ?


Une fatigue excessive et inexpliquée durant la journée, accompagnée de somnolence, constitue le premier indice. Ensuite, c'est souvent le conjoint qui peut témoigner des arrêts respiratoires. Enfin, le syndrome d'apnées du sommeil s'accompagne généralement de ronflements car après chaque arrêt respiratoire, la reprise de la respiration est bruyante et entraîne une sorte de ronflement. Là encore, le conjoint est le mieux placé pour indiquer ce phénomène.

Un autre indice est à rechercher : une hypertension résistante au traitement.

Les apnées du sommeil touchent une majorité d'hypertendus


Si le syndrome d'apnées du sommeil augmente le risque d'hypertension, on s'aperçoit inversement que 70 à 80% des personnes hypertendues malgré leur traitement (hypertension résistante), souffrent également d'apnées du sommeil.

Or si l'on traite les apnées du sommeil (par pression positive continue), on réussit enfin à diminuer les chiffres tensionnels (en moyenne de 2mmHg). Cette amélioration tensionnelle permet parfois d'alléger le traitement antihypertenseur.

Ainsi, lorsque l'on rencontre des difficultés à traiter une hypertension, il est justifié de rechercher des troubles respiratoires du sommeil car le traitement de ces derniers est bénéfique à la tension artérielle, avec à la clé une réduction du risque cardiovasculaire.

Alors si votre hypertension résiste au traitement et si vous ronflez, parlez-en à votre médecin.

Sommeil en apnée, réveil fatigué

Le syndrome des apnées du sommeil correspond à des interruptions répétées de la respiration durant la nuit. Dues à l'affaissement des voies aériennes supérieures, elles conduisent à une asphyxie progressive du patient jusqu'à ce qu'il se réveille. Ce sommeil de mauvaise qualité est notamment responsable de ronflements, de somnolence diurne, de fatigue, de maux de tête, de dépression, mais également de complications cardio-pulmonaires.

Il existe trois types d'apnées

L'apnée obstructive du sommeil : la plus fréquente, décrite ci-dessus.

L'hypoventilation alvéolaire centrale ou apnée centrale : due à un trouble neurologique. La commande nerveuse des muscles respiratoires ne fonctionne plus, entraînant un arrêt de tout effort respiratoire durant le sommeil.

Apnée mixte : comme son nom l'indique, il s'agit d'une apnée centrale suivie d'une apnée obstructive.

L'apnée obstructive du sommeil

  • Les épisodes d'arrêt respiratoire durent de 10 secondes à une minute.
  • Ils se produisent jusqu'à 300 fois par nuit.
  • Plus de 4% de la population est concernée.
  • Près de 25% des personnes de plus de 60 ans en souffrent.
  • Ce syndrome est plus fréquent chez les hommes (90% des patients).
  • La plupart des malades (80%) présentent une somnolence et une fatigue excessives durant la journée.
  • Les sujets obèses sont particulièrement concernés (l'excès de poids contribue à réduire la taille des voies respiratoires) : 70% des patients sont en surpoids.

Etes-vous concerné ?

La majorité des malades ne se rendent pas compte qu'ils se réveillent de nombreuses fois durant la nuit pour respirer. Généralement, se sont les compagnons qui leur signalent les multiples pauses respiratoires. Le plus souvent, des ronflements, une somnolence diurne, l'irritabilité, la fatigue, mais également des céphalées matinales, des pertes de mémoire, des difficultés de concentration et une irritabilité, sont des signes du syndrome des apnées du sommeil.

La polysomnographie

Le diagnostic recourt à la polysomnographie, une étude détaillée d'une nuit du sujet dans un laboratoire du sommeil, comprenant un enregistrement de l'activité électrique du cerveau, des muscles respiratoires, de la concentration en oxygène dans le sang et du rythme cardiaque.

Les conséquences ne sont pas négligeables

De plus, des répercussions sociales et des risques d'accidents de voiture ou du travail dus à la fatigue et à la somnolence et de diverses complications telles la dépression, l'irritabilité, la perte de mémoire et le manque d'énergie, ces patients présentent le plus souvent des problèmes cliniques entraînés par le manque d'oxygène chronique et répété : insuffisance respiratoire, hypertension artérielle pulmonaire et insuffisance cardiaque droite, avec arythmie, angine et infarctus. Ceux qui ont plus de 20 crises d'apnées à l'heure risquent davantage de mourir subitement.

Les traitements existent

En cas d'apnée obstructive légère, des règles hygiéno-diététiques peuvent suffire : perte de poids, suppression de l'alcool et du tabac.
Sinon, un traitement médical est instauré : appareil d'aide respiratoire, articles d'orthodontie ou chirurgie.
La ventilation spontanée en pression positive est très intéressante. Ce mode ventilatoire permet de pressuriser l'expiration au-dessus de la pression atmosphérique, afin de conserver les voies aériennes supérieures ouvertes. Cette pression, délivrée par un masque placé sur le nez et relié à un compresseur, pousse l'air dans le nez et la gorge, gardant ainsi les voies dégagées.

Conseils pratiques

  • Ne fumez pas.
  • Evitez les boissons alcoolisées, les tranquillisants et les somnifères.
  • Perdez du poids si vous êtes en excès.
  • En cas de somnolence évitez de conduire et de travailler sur des machines.
  • Traitez toute congestion nasale.
  • Dormez sur le côté, la tête du lit surélevée.
  • Placez un humidificateur dans votre chambre.
  • Consultez votre médecin ou pharmacien afin de vérifier si vos médicaments ne risquent pas d'interférer avec le réflexe respiratoire ou le sommeil.

Apnées du sommeil :

symptômes et complications

Apnées du sommeil : symptômes et complicationsLe syndrome d'apnées du sommeil est très fréquent, avec 2 millions de Français touchés. Il se caractérise par des arrêts respiratoires répétitifs au cours du sommeil. L'altération du sommeil et de la qualité de vie est importante, mais les conséquences sont bien plus larges, à commencer par une forte augmentation du risque cardiovasculaire.


Quelle est l'origine du syndrome d'apnées du sommeil ?

Le syndrome d'apnées du sommeil désigne des obstructions répétitives au cours du sommeil des voies aériennes supérieures. Ces arrêts respiratoires sont dus à un relâchement des tissus du pharynx. Il existe des facteurs anatomiques favorisants : luette allongée, voile du palais épais, langue volumineuse, amygdales imposantes, obstruction nasale et mandibule en retrait, ainsi que des facteurs d'hygiène de vie influençant l'évolution des apnées : surcharge pondérale, tabagisme, consommation d'alcool. 
 

Comment savoir si l'on souffre d'apnées du sommeil ?

On utilise l'indice IAH qui correspond au nombre d'apnées par heure de sommeil. Selon la définition internationale, une personne souffre d'apnées du sommeil lorsque l'indice IAH est supérieur à 15 apnées par heure de sommeil ou inférieur à 5 mais avec au moins deux des symptômes suivants : sommeil non récupérateur, fatigue, insomnie, réveil sans respiration en haletant, réveil en étouffant, ronflements sonores, arrêt respiratoire rapporté par le conjoint.

 

Les conséquences des apnées du sommeil

Les conséquences immédiates interfèrent avec la qualité de vie. Les arrêts respiratoires répétitifs pendant la nuit provoquent souvent des microréveils, lesquels perturbent le cycle du sommeil, ce qui limite le temps de sommeil récupérateur. C'est ainsi que 60% des consultations spécialisées du sommeil ont pour origine un syndrome d'apnées du sommeil. Les patients souffrent de fatigue et de somnolence durant la journée. Par ailleurs, 90% des apnéiques ronflent. Ils sont également sujets à des maux de tête au réveil.

A plus long terme, les conséquences sont franchement négatives pour la santé avec un risque accru d'hypertension artérielle et de problèmes cardiovasculaires (accident vasculaire cérébral, infarctus). Le syndrome d'apnée du sommeil est également à l'origine de troubles du comportement : changement de personnalité, comportement agressif et irritable, périodes de désintéressement, syndrome dépressif, difficultés de concentration, etc.
Et enfin, particulièrement en raison de la somnolence, le risque d'accident de la route et professionnel est très élevé chez les apnéiques.

En conclusion, si vous souffrez d'arrêts respiratoires intempestifs pendant votre sommeil (dont vous avez conscience ou signalés par votre conjoint), si vous ronflez et si vous vous sentez très fatigué, voire dépressif, consultez un ORL ou un spécialiste du sommeil afin de traiter vos apnées du sommeil et ainsi d'éviter des complications graves.

Fatigue et perte de libido ?

Et si c'était

un syndrome d'apnées du sommeil ?

Fatigue et perte de libido ? Et si c'était un syndrome d'apnées du sommeil ?Fatigue, somnolence, ronflements, trouble de l'humeur, de la concentration, mais aussi baisse de la libido et troubles érectiles, sont des symptômes évocateurs d'un sérieux problème de santé : le syndrome d'apnées du sommeil. Une fois diagnostiqué, il se traite facilement, ce qui permet de retrouver la forme et une vie sexuelle normale.

Les problèmes de sexualité restent un sujet tabou


La sexualité occupe une place primordiale dans la vie des hommes et des femmes. Toute défaillance physique ou psychologique dans ce domaine entraîne des répercussions conséquentes. Pourtant, même si on en parle de plus en plus, notamment depuis l'arrivée du très célèbre Viagra®, ce sujet reste tabou. Or si parler de ses troubles sexuels à son médecin permet de trouver une solution efficace, cela peut aussi être l'occasion de découvrir certaines maladies sous-jacentes, notamment cardiovasculaires. Une nouvelle étude démontre cette fois que les apnées du sommeil représentent l'une des maladies susceptibles de retentir sur la vie sexuelle tant chez les hommes que chez les femmes.

Apnées du sommeil révélées par la fatigue, les ronflements et une sexualité en berne


Les apnées du sommeil se caractérisent par des arrêts respiratoires brefs qui se répètent au cours du sommeil. Cette affection se traduit souvent aussi par des ronflements. Il est très fortement conseillé de diagnostiquer cette maladie et de la traiter car en entravant le sommeil, les conséquences de la fatigue et d'un manque de vigilance peuvent être dramatiques, notamment en augmentant le risque d'accidents domestique, du travail et de la route.
Si le traitement est contraignant, son principe est extrêmement simple. Il repose sur la pression positive continue, technique qui consiste à appliquer un masque sur le nez durant la nuit, lequel envoie de l'air sous pression afin de maintenir les voies aériennes supérieures ouvertes.

La fréquence du syndrome d'apnées du sommeil augmente avec l'âge


Si cette maladie est très fréquente, un adulte sur cinq, très peu sont diagnostiqués et donc traités. On estime que neuf malades sur dix ignorent en être atteints. Les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes, mais la fréquence globale des apnées augmente avec l'âge, notamment à partir de 40 ans et encore plus particulièrement chez les personnes en surpoids.

Apnées et vie sexuelle


Jusqu'à aujourd'hui, on a essentiellement parlé des conséquences des apnées du sommeil chez les hommes, en démontrant que ce syndrome favorise les troubles érectiles. Très peu d'études ont porté sur les femmes. Or les conséquences sur leur vie sexuelle sont toutes aussi réelles. Les femmes apnéiques souffrent d'une baisse du désir, des sensations, de lubrification et d'orgasme. Près de 93% d'entre elles n'en auraient pas conscience et subissent cet impact négatif sur leur vie de couple.

Les femmes, tout comme les hommes, doivent donc connaître et reconnaître ce syndrome d'apnées du sommeil et ses répercussions. En parler à son médecin permettra de diagnostiquer cette affection, de la traiter et d'améliorer ainsi la vie quotidienne, dont la vie sexuelle.
En cas d'apnées, il convient aussi d'être davantage attentif à sa santé et aux dépistages car cette maladie augmente notamment les risques cardiovasculaires et de diabète....

Apnées du sommeil : au volant,

les ronfleurs freinent moins vite

Apnées du sommeil : au volant, les ronfleurs freinent moins viteLes apnées du sommeil, caractérisées par de fréquentes pauses respiratoires durant le sommeil, touchent le plus souvent les ronfleurs. Selon une étude, ce syndrome augmente le temps de réaction au volant et diminue l'attention, même en cas d'apnées légères, sans somnolence.


Les apnées du sommeil du ronfleur


Les apnées du sommeil se définissent par de fréquentes pauses respiratoires durant le sommeil, que l'on retrouve fréquemment chez les personnes qui ronflent. Dans les formes sévères, ce syndrome peut être à l'origine de fatigue et de somnolence durant la journée, entraînant ainsi un risque accru d'accidents de la route, du travail et domestiques.
Les apnées du sommeil sont fréquentes : 6% de la population serait touchée par des apnées du sommeil avec somnolence diurne.

Selon des résultats récents, au volant, les sujets atteints d'apnées du sommeil sont moins performants, notamment en délai de freinage. La particularité de cette étude est qu'elle a été menée chez des personnes souffrant de légères apnées du sommeil, lesquelles ne génèrent pas de somnolence durant la journée. Ce qui signifie que le phénomène observé ici doit être fortement potentialisé chez les sujets atteints d'apnées sévères...

Retard de freinage, même en cas d'apnées légères : 1/2 seconde = 9 m

Les réflexes de 20 personnes souffrant d'apnées du sommeil et de 20 témoins, tous des conducteurs avérés, ont été testés. Le temps de réaction et la distance nécessaire pour s'arrêter ont été calculés dans trois situations différentes : situation de distraction (il est demandé au conducteur de mettre les essuie-glaces), d'anticipation (le conducteur a déjà préparé son pied sur le frein) et standard.
Les sujets atteints d'apnées mettent en moyenne une demi seconde de plus pour freiner, c'est-à-dire qu'ils parcourent 9 m avant d'appuyer sur le frein s'ils roulent à 40 km/h et 18 m à 130 km/h. Le risque de collision est multiplié par deux chez ces sujets.
Des tests d'attention montrent que les performances sont similaires dans les deux groupes, mais les personnes apnéiques ont plus de difficultés à réaliser deux choses en même temps et à focaliser leur attention.
Et enfin, la somnolence des sujets a été évaluée à l'aide d'un test d'éveil, montrant que dans cette étude, les personnes ayant des apnées ne s'endorment pas plus vite que les témoins. Elles souffrent donc d'une forme d'apnée du sommeil peu sévère.

Dernière étape, tous les tests de conduite ont été réitérés après guérison des apnées par pression positive continue. Ils deviennent alors similaires dans les deux groupes.
Le traitement par pression positive continue consiste à placer durant la nuit un masque sur le nez alimenté par un petit compresseur qui pousse de l'air.

En conclusion, les conséquences des apnées du sommeil en terme de sécurité routière sont peut-être beaucoup plus dangereuses qu'on ne le pensait. En effet, si les apnées légères génèrent un délai d'une demiseconde avant le freinage, soit 9 m, qu'en est-il chez les personnes atteintes d'apnées sévères, après une heure de conduite en fin de journée ?

Il est important d'encourager les personnes qui présentent des apnées à consulter afin de porter un diagnostic et de traiter cette affection qui peut se révéler dangereuse, pour soi et pour les autres...

Apnées du sommeil :

le diagnostic se simplifie

Apnées du sommeil : le diagnostic se simplifieLe syndrome d'apnées du sommeil est très fréquent. Par opposition, très peu de personnes sont traitées. Une méthode de diagnostic simplifiée devrait enfin permettre de dépister un plus grand nombre de sujets concernés. Et les suspects sont nombreux car les facteurs de risque sont fréquents : ronflements, troubles du sommeil, surpoids, antécédents cardiovasculaires, etc.

Apnées du sommeil : un syndrome fréquent mais très peu traité

Le syndrome d'apnées du sommeil se caractérise par de brèves pauses respiratoires qui se répètent un grand nombre de fois au cours du sommeil. C'est une des principales causes de ronflements. Mais les conséquences peuvent être très graves. En perturbant le sommeil, les apnées génèrent de la fatigue et des somnolences diurnes à l'origine de nombre d'accidents domestiques, du travail et aussi de la route. Parallèlement, ce syndrome est bien connu pour augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
On estime à 2,5 millions le nombre de Français qui souffrent d'apnées du sommeil. Mais cette maladie est rarement diagnostiquée et très peu bénéficient d'un traitement, environ 15% seulement.

Il convient bien entendu de favoriser le dépistage. D'inciter les personnes concernées à consulter afin d'établir un diagnostic. C'est ce que font les associations, les organismes impliqués et par exemple les pouvoirs publics à travers des campagnes nationales sur le sommeil.

Mais comment réalise-t-on le diagnostic d'apnées du sommeil ?

C'est là que les choses se compliquent un peu. Le diagnostic passe par un enregistrement polysomnographique du sommeil. Celui-ci comprend classiquement un enregistrement de l'activité cérébrale (électroencéphalogramme), des mouvements des yeux et des muscles sous le menton. Il permet de déterminer la qualité du sommeil et de rechercher la présence de micro-éveils. On enregistre aussi souvent les mouvements du coeur, la fonction respiratoire, la pression artérielle, pulmonaire, dans l'oesophage, les mouvements musculaires au niveau des jambes, on dose certains marqueurs hormonaux (mélatonine), on recherche une éventuelle épilepsie, etc. On comprend pourquoi ce type d'enregistrement est réalisé dans des centres spécialisés du sommeil.

Diagnostic simplifié des apnées du sommeil

Heureusement, un autre enregistrement, simplifié celui-ci, est aujourd'hui disponible. Il enregistre principalement les ronflements, la ventilation et les muscles. Il peut être réalisé dans des structures moins complexes, comme des centres hospitaliers ou des cliniques. Mais il existe une technique encore plus simplifiée qui permet de réaliser des enregistrements à domicile. Autre progrès, on s'achemine vers une forte réduction du nombre de capteurs, sans perdre en fiabilité.

On peut ainsi inciter une plus grande proportion de personnes au dépistage et les populations susceptibles de présenter des apnées du sommeil sont nombreuses. Si comme indiqué précédemment, les ronfleurs sont les principaux suspects, ils ne sont pas les seuls. Un syndrome d'apnée du sommeil devrait être systématiquement recherché chez les personnes présentant un trouble du sommeil, comme une hypersomnie par exemple, des somnolences diurnes, un excès pondéral ou présentant des complications cardiovasculaires (un tiers des personnes ayant fait un infarctus du myocarde souffrent d'apnées du sommeil et 40 à 50% en cas d'antécédent d'accident vasculaire cérébral), etc.

Apnées du sommeil :

un nouveau traitement

Apnées du sommeil : un nouveau traitementLa Haute autorité de santé vient de demander l'inscription sur la liste des actes remboursés par la Sécurité sociale, d'un nouveau traitement du syndrome d'apnées du sommeil. Celui-ci repose sur le port d'une sorte de gouttière placée dans la bouche afin de provoquer une avancée de la mandibule.

Le syndrome d'apnées du sommeil, une maladie fréquente et dangereuse

Le syndrome d'apnées du sommeil représente un véritable problème de santé :

  • Cette maladie est fréquente : 2 à 4 % de la population.
  • Les arrêts respiratoires qui se répètent (10 à plus de 30 arrêts par heure de sommeil) sont à l'origine de troubles du sommeil qui peuvent générer une somnolence diurne et des accidents du travail, de la route, voire domestiques.
  • Ce syndrome s'accompagne également d'une augmentation conséquente du risque de complications cardiovasculaires et respiratoires.


Cette maladie peu connue est pourtant bien reconnaissable par le conjoint ou ceux qui dorment à proximité, car elle se traduit le plus souvent par des ronflements et autres sons parfois très intenses lorsque le malade reprend sa respiration.
Le diagnostic consiste en un enregistrement polysomnographique (enregistrement des différentes ondes cérébrales qui caractériquent les phases du sommeil). Quant au traitement, un peu surprenant mais très efficace, il repose sur la pression positive continue, c'est-à-dire sur le port d'un masque qui insuffle de l'oxygène afin d'ouvrir les voies respiratoires et de régulariser la respiration.

Orthèse de propulsion mandibulaire

Une nouvelle méthode pour le traitement du syndrome d'apnées du sommeil vient d'être décrite et homologuée par la Haute autorité de santé (HAS). Il s'agit d'une orthèse d'avancée mandibulaire. Cet appareil se présente sous la forme d'une gouttière réalisée sur mesure et qui permet une avancée de la mandibule. Placée dans la bouche pendant le sommeil, cette orthèse augmente le calibre des voies aériennes supérieures.
Les données cliniques montrent que cet appareil de propulsion mandibulaire améliore de façon conséquente les paramètres respiratoires et la qualité du sommeil : diminution du nombre des arrêts respiratoires, du nombre d'éveils nocturnes, amélioration de la somnolence diurne, diminution de l'intensité et de la fréquence du ronflement.
Le taux d'efficacité a été évalué à environ 50% chez les personnes atteintes d'un syndrome léger ou modéré.
Parmi les effets secondaires les plus fréquemment rapportés : sécheresse buccale, sensibilité dentaire, articulaire et/ou musculaire et hypersalivation.
Certaines études montrent que l'utilisation de cet appareillage diminue avec le temps : après 5 ans, il n'y a plus que 50% des patients qui portent encore l'orthèse durant leur sommeil, soit un pourcentage d'abandon comparable à celui observé avec le traitement par pression positive continue.

Les experts concluent que "l'orthèse est une solution alternative intéressante à la pression positive continue dans les cas de manque de satisfaction" ou d'adhésion.
Ils recommandent sa prescription :

  • en première intention pour des syndromes d'apnées du sommeil légers voire modérés sans somnolence diurne,
  • en deuxième intention pour des syndromes d'apnées du sommeil sévères et modérés quand le malade ne supporte pas la pression positive continue.

La Haute autorité de santé a émis un avis favorable à l'inscription de cette orthèse sur la liste des actes remboursés par l'Assurance maladie, dans le cadre de ces deux indications.

A savoir

  • Il existe deux types d'orthèses : monobloc et bibloc. Le bibloc se compose d'une gouttière maxillaire et d'une gouttière mandibulaire reliées par un système de liaison.
  • Les orthèses sont prescrites par un spécialiste du sommeil à l'issue des résultats d'un enregistrement polysomnographique. La prise en charge et le suivi sont ensuite assurés par une équipe pluridisciplinaire (spécialiste du sommeil, ORL, pneumologue, stomatologue, chirurgien-dentiste).

source : http://www.e-sante.fr/hypertension-hypertension-ronflez-NN_14391-40-2.htm

EN PRATIQUE :

Un premier RDV avec le pneumologue a eu lieu fin mars. Nous avons discuté et j'ai répondu à plusieurs questions dont :

- maladies familiales

- obésité persistante ou pas

- ronflements, réveil en sursaut, maux de tête...

D'après le diagnostic suite à mes réponses, le pneumologue pense concrètement que je souffre d'apnée du sommeil. Afin d'en être sûr, il va falloir que je porte toute une nuit un appareillage qui enregistrera tout ce qui se passe pendant la nuit.

Le pneumologue m'a demandé de venir au prochain RDV avec un T-Shirt fin et il a pris mes mesures au niveau de l'abdomen.
Seulement il n'y a pas de disponibilités avant le 07 Mai 2010. Aïe, franchement je suis crevée et attendre jusqu'à cette date, c'est long ! Je me lève de plus en plus la nuit et je vais aux toilettes vider ma vessie au moins 5 fois voir plus.

Le sommeil en devient plus que précaire et les maux de tête deviennent récurants. Mon médecin traitant m'a demandé de prendre 2 cachets pour l'hypertension dont 1 matin et 1 le soir mais je n'ai que les effets indésirables : surtout au niveau des rougeurs et (j'ai chaud !) + un gonflement de jambes terribles ce qui me rend difficiles de marcher à mon travail. En plus çà me fait mal à une jambe comme si j'avais le phlébite.

Ah non, c'est plus possible, mes jambes sont énormissimes et la peau me tire et elle est tellement brillante que quand tu touches je ne sens plus rien du tout. J'ai contacté mon médecin et il me fait passer à 1 cachet par jour que le soir vu les inconvénients que çà engendre.

Entre temps mes maux de tête se sont calmés mais c'est limite ! J'ai toujours cette fragilité au niveau des tempes où si je frôle la zone, hop, tout de suite çà me déclenche un mal de tête.

Mon médecin me fait faire un bilan sanguin, à voir au niveau des résultats et il veut que je revienne contrôler ma tension suite au passage d'1 cachet au lieu de 2 pour la tension.

Voilà, je n'en sais pas plus pour le moment.

Mes règles sont redevenues irrégulières (depuis ma rechute) et mes maux de tête peuvent venir de çà également car çà fait 2 mois que je n'ai rien sauf quelques gouttes de rien du tout de temps en temps. Un énorme envie de vomir et un blocage de dos sont les signes qu'elles arrivent mais ces signes peuvent durer 1 mois avant ces quelques gouttes, je ne vous raconte pas le désagrément pour travailler !

Le 07 Mai 2010, çà y est, j'ai enfin eu RDV avec le pneumologue pour la pose de l'enregistreur pour savoir si je fais de l'apnée du sommeil.

CLIQUEZ ICI POUR VOIR SCHEMA

Inutile de dire que je n'ai pas dormi de la nuit ou très très peu : un oeil ouvert, un oeil fermé car :

- impossible de s'endormir sur le ventre alors que je ne m'endors que comme çà

- peur d'arracher les tuyaux en me tournant et me retournant, de toute manière on ne peut pas bouger

- bien respecter le mise en place de l'appareil pendant les horaires programmées par le pneumologue : de 22h30 à 8h30 pour ma part. Dur dur car dès 6h du matin, j'étais déjà debout.

La restitution de l'appareil s'est faite ce matin. Il a fallu que j'attende au moins 1h30 pour que la machine fasse apparaître les résultats. Verdict : je fais très peu d'apnée, les résultats complets seront prêts dans une quinzaine de jours.

Je suis à la fois contente car je suppose que je n'aurais pas besoin de dormir avec le masque à oxygène. Et je suis très en colère car la machine a été évalué sur du sommeil approximatif car j'ai peu dormi, dans le stress d'arracher les tuyaux, dans une position qui ne me fait pas dormir.

Cette évaluation n'est pas sur un sommeil que j'ai tous les jours et franchement je suis déçue. Car à priori, j'ai tous les symptômes de l'apnée du sommeil et j'ai pas envie d'avoir un malaise cardiaque ou un AVC car j'ai été diagnostiquée très peu d'apnée alors que peut-être besoin d'une prise en charge en ce sens.

Alors je me demande si çà valait vraiment la peine de faire ce test ?

J'ai tellement mal dormi que j'ai dû le lendemain dormir toute l'après-midi pour récupérer un peu de sommeil.

Les résultats seront transmis à la Pitié Salpétrière et moi-même dans une quinzaine de jours environ : ce sera justement la période à laquelle je serais hospitalisée pour un bilan complet de santé. Je viens bien expliquer les circonstances de l'examen. Ca m'étonnerais que je le refasse mais je ne vais pas me priver de faire remonter l'information.

Ensuite je suis allée voir mon médecin traitant en lui expliquant. On attend le compte-rendu complet du pneumologue. De toute manière, étant en rechute je ne peux pas maigrir de 50kg en 2 mois, impossible. Et l'hôpital n'a pas de baguette magique non plus.
Alors je ne sais plus quoi faire car j'ai vraiment des symptômes qui altèrent mon moral, mon travail car je fais beaucoup d'erreurs (du fait que je suis épuisée, suis moins réactive) et les pertes de mémoires terribles. On m'a même demandé à mon travail si je travaillais bien dans l'entreprise car je fais trop d'erreurs de débutant !

Je ne sais plus quoi faire ! Me lever le matin, c'est l'horreur car je suis même plus fatiguée au lever qu'au coucher.

Alors j'ai soumis un autre souci à mon médecin traitant : tous les matins au lever il faut que je me mouche. J'ai comme des grosses pellicules vertes qui me sortent du nez. J'ai soumis l'idée que ce sont peut-être elles qui m'obstruent les sinus ce qui me fait mal respirer la nuit.

C'est vrai que je peux avoir les yeux qui brûlent, mal de tête. Etant sujette à la rhinite et conjonctivite allergique, mon médecin m'a prescrit un traitement d'un mois pour l'allergie. Peut-être que çà va améliorer mon sommeil.

On verra bien....



05/04/2010
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