COMBAT CONTRE L\' HYPERPHAGIE COMPULSIVE

Ô l'amour...

Voici la définition du mot "amour" : http://fr.wikipedia.org/wiki/Amour

Quand je fais une analyse de cette définition, je comprends toute la problématique de l'hyperphagie compulsive.

Ce sentiment d'affection et d'attachement, je ne l'ai JAMAIS ressenti de la part de mes parents. Comme nous nous connaissons mieux à présent, l'alcoolisme, la violence et les insultes du père doublés par la dépression de la mère. Dans un tel contexte, comment éprouvez de l'attachement et de l'amour ? Ou tout simplement comment en avoir une bonne image dans un couple qui se déchire et dont l'amour signifie la haine et le mépris ?

Cette situation crée un manque VITAL auquel un comportement compulsif vient compenser les sentiments, l'affection. La passion se conçoit au travers d'artifices : "nourriture, drogue, sexe, cigarette..." qui tendent à combler ce vide état de manque affectif.

Alors comment devenir autant passionné que romantique, comment être combler sa peur de l'échec, la peur de l'inconnue ?

Maintenant je comprends mieux pourquoi le transfert s'est orienté vers la nourriture qui signifie :

- être pris dans les bras de la nourriture console, soulage, apaise,

- devenir sa meilleure amie au point de la détester par culpabilité

- comme si la bouffe nous comprend ELLE et rien ni personne d'autre.

Ces faits, cette réflexion ne fait-elle pas penser tout simplement au manque affectif de personne qui ne sont jamais venues nous consoler ou nous comprendre ou nous parler. A défaut, c'est que c'est si bien faire la nourriture, qui, par compulsion, va nous rendre euphorique au point de déclencher l'hormone du bonheur. Il s'agit d'une rage interne qui ne peut pas sortir alors elle est engloutie par la bouffe.

Ensuite vient la culpabilité mais c'est un autre sujet.

Alors l'amour est-il le remède à l'hyperphagie ?

Et bien non, ce n'est pas parce que l'on a trouvé le Prince Charmant qu'il n'y aura plus de crises.

L'état amoureux rend, certains, plus lucide et raisonnable et les crises sont réduites voire anéanties. Il paraït que c'est l'euphorie de la relation amoureuse qui déclenche l'hormone du plaisir.

Hors dès que la routine s'installe et que l'on se rend compte que la vie n'est pas toute rose et que le Prince Charmant imaginaire n'existe pas, les crises reviennent et c'est impossible de s'en débarrasser.

En fait, je suis pour comprendre qu'il n'y a que nous qui puissions comprendre notre triste sort et que l'habitude s'installe à tel point que les émotions se transforment en crise concernant de la joie ou de la tristesse.

Cette hormone du plaisir comprend que la bouffe rend euphorique et la déclenche. Ainsi, en un cercle vicieux elle compte sur les crises pour soulager le quotidien.

Pourtant en y réfléchissant, certains états rendent la pulsion jusqu'à faire une crise délirante pour un motif ridicule. Mais c'est plus fort que nous ! La compulsion devient une drogue et rien ni personne ne peut freiner cette euphorie mis à part nous même.

Car même si "ce médicament" magique qu'est la bouffe revient à dire que personne à part nous même ne nous comprend ; il s'agit donc d'une auto-affectivité que l'on s'octroie.

Je tends de plus en plus à penser qu'il peut s'agir d'hérédité, un manque dans l'ADN des neurotransmetteurs (cerveau) :

- la sérotonine : véhicule du système nerveux central qui modère les émotions et  joue un rôle important dans le comportement alimentaire, la dépression, l'anxiété....

- la dopamine : est impliquée dans les phénomènes de dépendances via le système de récompense

- la noradrénaline : joue un rôle dans l'attention, les émotions, le sommeil, le rêve et l'apprentissage. Elle est également le précurseur métabolique de l'adrénaline.

Le dysfonctionnement d'un des 3 ou des 3 neurotransmetteurs crée donc une dépendance. L'hyperphagie peut découler d'un manque de celui-ci ou de ceux-ci. C'est la raison pour laquelle des anti-dépresseurs sont souvent prescrits en anorexie, boulimie, hyperphagie.

Le stress de la rencontre amoureuse n'est pas le même que le stress de la relation en vie de couple où conflits peuvent éclatés. Cette euphorie reste temporaire....

Alors certains optent pour l'amour programmé. C'est mon cas. Je choisis qui fera partie de ma vie 'momentanément" à défaut d'avoir trouvé le bon car je ne supporte pas la rupture.

La rupture est synonyme de déchirure interne et de dépression. Mes neurotransmetteurs se mettent à

 

dysfonctionner et ce sont les crises plusieurs fois par jour à répétition.

Donc j'ai décidé soit de m'abstenir et d'attendre soit de choisir et de rompre la première.

Ce choix pour moins souffrir : souvenez-vous ce manque vital d'affection revient à la charge et boum, c'est la catastrophe qui me mène tout droit à la dépression.

Par conséquent, je ne suis pas médecin mais je dis OUI à l'amour en ayant bien conscience des hauts et des bas afin d'avoir assez de recul pour que votre Prince Charmant réel ne vous déçoive pas trop. Le réveil peut devenir effrayant dans la mesure où : 'l'amour rend aveugle'.

 

 



02/12/2009
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