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Je suis bien contente que tu puisses mettre des mots sur ton malaise qui n'est ni un caprice ni du plaisir mais une maladie.
Je me permets de te répondre sur le blog car je ne fais plus de réponse par mail ce qui permet à tout le monde de sentir concerné car on se reconnait dans tous les témoignages des gens. D'ailleurs je tiens à dire que l'ouverture de ce blog m'a fait un bien fou car je pensais vraiment que j'étais folle à cause de tout ce cinéma autour de la bouffe en continu.
Pour l'arrêt de l'activité physique, c'est catastrophique et je confirme que tu arrêtes et continues de manger alors que tu n'as pas faim, tu reprends du poids à une vitesse astronomique. Avec de l'activité physique c'est normal que le corps réclame plus de manger car il dépense plus de calories. Moi aussi dès que je vais à la piscine je crève de faim après mais c'est normal. Par contre ce n'est pas parce que tu as faim qu'il faut tout engloutir. Il faut apprendre à écouter son estomac, et manger à sa faim.
Pas chose facile car j'en suis à ce stade : apprendre à manger à sa faim et surtout reconnaître la satiété. C'est exercice me demande plusieurs mois et çà me fout la pression car je dois réfléchir encore plus à la bouffe et çà me stresse. Il faut à chaque fois que je réfléchisse si encore faim ou pas et c'est fatiguant.
Sinon pour le pain, tu peux en manger à condition d'en ressentir la faim. Ensuite tu peux goûter si tu as envie mais la maladie veut que dès que l'on goûte, on craque car le débordement mental veut que l'on s'imagine qu'on va grossir le lendemain (ce qui est faux car ce n'est pas 50g de pain qui va te faire grossir). Hier j'ai mangé du pain au curcuma, aujourd'hui aux noix raisonnablement alors je me serais bien tout enfilé tellement j'adore ! Je suis aussi dans la phase à laquelle il faut apprendre qu'il n'y a pénurie d'aliments, que le lendemain tu pourras en remanger, que ce n'est pas la guerre !! Ne t'inquiètes pas, je suis comme toi, on est toutes pareils. Ce sont les mauvaises habitudes et surtout le commencement d'un premier régime à l'adolescence qui créent tout çà. C'est la culpabilité qui nous fair chier à chaque fois qu'on met un aliment interdit dans la bouche !
Concernant le contrôle mon article sur celui-ci le relate bien : plus tu voudras contrôler mois t'y arriveras car çà aboutira sur des crises. Ca s'appelle la restrition cognitive. Il faut s'autoriser des aliments interdits en petite quantité et quand on a faim. Fais l'expérience, tu verras que çà ne te feras pas grossir.
Après le repas, aujourd'hui, je me suis autorisée un capuccino avec quelques biscuits. J'y ai droit, c'est un moment de plaisir partagé avec une connaissance. Pourquoi gâcher ce moment par des pensées négatives ? Non ! Par contre, je vais attendre d'avoir faim pour manger ce soir.
On arrive pas tout de suite et tout à coup à aller mieux. Il y a des hauts et des bas. Et je risque souvent de faire une crise à quelques secondes pret. C'est fatiguant, dur et surtout obsessionnel.
D'où le titre de mon blog car il s'agit vraiment d'un combat de tous les jours.
Bisous, @+