COMBAT CONTRE L\' HYPERPHAGIE COMPULSIVE


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Bonjour,
Je suis nouvelle sur ce blog...
J'ai 42 ans, 2 garçons et je souffre d'hyperphagie depuis... bien trop longtemps...
régimes yoyo à gogo et depuis mai 2010 30 kg de perdu... depuis 3 semaines 7 de revenus... sans commentaires... j'en peux plus... heureuse en couple, maman comblée... oui mais... mais quoi d'ailleurs?!
Bon courage à tous et toutes en tous les cas... car je sais de quoi je parle!

Derni?re modification le 12-11-2010 ? 15:32:38
Cathy

Bonjour Cathy,

Dans mon article sur l'amour, j'explique que le fait d'être aimé par son mari ou copain ne suffit pas pour guérir. D'ailleurs les 3/4 des personnes qui m'écrivent sont en couple.

Après tout dépend du contexte, si vous dites que vous hyperphagiste compulsive, c'est qu'il faut rechercher le pourquoi de la maladie.

Chez certaines personnes, ce problème ne vient pas de la petite enfance ni même de la famille mais çà peut arriver suite à régime classique à l'adolescence par exemple. Et le yoyo infernal s'installe avec l'arrivée de compulsion alimentaire du fait de la restriction. Vaut mieux ne jamais commencer de régime.

Je comprends que vous êtes en rechute. Justement c'est là qu'il faut être vigilante et ne pas se laisser avoir pas la tentation. Il faut apprendre à résister. Vous en êtes à 7 de repris, il ne faut pas se laisser aller car comme moi, j'en avais perdu 40 puis repris un peu plus de 50.

C'est la privation dont se souvient le plus le corps qui réclame. Dès qu'on craque, le robinet infernal de la bouffe revient et hop, on regrossit à vue d'oeil. Vous pouvez craquer mais raisonnablement.

De mon côté, je n'arrive pas à surpasser tout çà car mon problème vient du comportement alimentaire à savoir : tout ou rien. Je n'ai pas d'autres choix que de me faire suivre par un psychiatre spécialisé en TCA car mon problème ne sera jamais résolu. Bien que je puisse encore perdre du poids de façon spectaculaire, je n'arriverais jamais toute seule à le maintenir à vie.

Je vous invite donc à rechercher la nature du problème et bien sûr vous êtes la bienvenue sur ce blog.
hyperphagiecompulsive

:mm:

C'est moi qui avait posté le commentaire précédent.

J'ai oublié de noter mon nom.

:ct:

Au plaisir

:hf: Glas glas il fait froid

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Le sujet date un peu,mais il m'intéresse.Tout d'abord,je remarque que l'on en parle au féminin,comme si seule les femmes étaient touchées par ce problème.....Eh ben non!Moi aussi,je suis concerné,et la lecture de ce forum est très instructive. :b2:
Tout le monde se demande comment en sortir,moi le premier,mais je commence à voir quelques pistes.Néanmoins,c'est très dur psychologiquement.Il faut avoir une force de volonté puissante,il faut un moral d'acier pour y parvenir.
Ma solution,actuellement?L'activité physique à outrance!Sport,sport et sport,s'occuper toute la journée sans répit pour ne pas penser à la nourriture,pour être trop fatigué le soir pour vouloir manger,pour n'avoir envie que de dormir à ce moment.Et ça marche.On perds le poids,bien sur.Mais il faut être éxtrêmement vigilant!!Car ceci peux entrainer une dérive,il y à un revers à la médaille;car,du fait de l'intensité de votre activité,vous allez brûler un nombre impréssionant de calories!"chouette!"va on dire.....Mais que ceci ne soit pas un prétexte à manger plus tout en culpabilisant moins,c'est ce qui m'est tout récemment arrivé,une rechute.....Tout simplement parce que je me suis permis un éxcès qui,auparavant m'aurait fait grossir,mais qui,vu mon activité,ne m'à pas fait prendre un gramme,j'ai même continué à maigrir....Du coup,j'ai déculpabilisé sur cet éxcès,une chose en entrainant une autre j'ai replongé.Je n'en ressort qu'à présent...mais tout le combat est à recommencer.La perte de poids est toujours la,mais ça,c'est le plus facile à obtenir et ce n'est pas notre préoccupation.Notre problème,c'est de se ré-éduquer,ré-apprendre à manger.Et ce n'est qu'à force d'abnégation,de privation,de souffrance que l'on y parviens.Par éxperience,je sais que dire non,refuser de manger alors qu'on en ressent le besoin profond est dur,douloureux,même.Mais il faut le faire,car non après non,douleur après douleur,on surmonte le problème,l'on ressent de moins en moins ce besoin.Ce qu'il faut surtout,c'est partager,ne pas être seul dans le combat.C'est pourquoi il est bien que des forums comme celui ci éxistent.
Ihrer Truppe aber können Sie keinen anderen Weg zeigen als den zum Siege oder zum Tode;

Vous ne pouvez montrer à vos troupes d'autres voies que celles de la victoire ou de la mort.
hyperphagiecompulsive

Bonjour John,

Je vous rejoins dans la réflexion. Effectivement du fait qu'on ne vomit pas, il faut dépenser les calories ingérées lors des crises donc se met à l'activité sportive intense.
Sauf que bien sûr çà fait perdre du poids mais surtout elle devient vite obsessionnelle du fait qu'on pige qu'on peut bouffer et maigrir ou ne pas grossir. Totalement d'accord avec vous.
Ca fait aussi partir de la maladie. Moi même je suis addicte au sport et obsédée dès que j'ai mangé un aliment que je m'interdisais (exemple pizza) çà m'obsède car j'imagine que çà va me faire grossir. Du coup je cours à la piscine pour épurer les calories.
Sauf que le sport n'est pas du plaisir mais une obligation qu'on s'inflige comme une punition ou un soulagement.
Comme vous, le sport reste un problème car je n'arrive pas encore bien que j'en ai fait l'expérience, que manger un gratin en respectant ma faim et satiété le soir + un dessert ne me fera pas grossir.
J'en parle souvent à l'hopital mais je n'arrive pas encore à m'y faire.
Je suis d'accord, quand on rentre le soir trop crevée pour une crise. Douche + manger raisonnable puis coucher. Le soir s'est passé correctement. Effectivement moi aussi je fonctionne souvent comme çà. L'hopital me réponds que pour le moment si çà me permet de ne pas faire de crises le soir c'est pas grave, il faut garder ce fonctionnement.
On ne peut aller plus vite que la machine on avance peu à peu.
L'hopital me dit que ce souci peut être réglé progressivement mais c'est pas le plus grave. Le principal est d'arrêter de faire des crises puis apprendre à centraliser son énergie par l'apprentissage de la faim et de la satiété. Après on verra, je n'en suis pas encore à ce stade.
Mais c'est vrai aussi que le sport peut être un piège car ça m'est également arrivé de faire 2h de sport, je crois être tranquille niveau dépense calorique et je mange plus que d'habitude et n'importe quoi et je grossis. Forcément je n'ai pas écouté ma faim.
Donc je confirme qu'on peut grossir même en ayant fait 2h de sport intense si on mamge sans faim et en forçant sur l'estomac.
Par contre à l'hopital on nous apprend à manger de tout pas de privations (car çà entretient le TCA). Donc ce n'est pas le bagne du tout mais c'est le nouveau comportement alimentaire qui est dur à mettre en place. Cela signifie qu'il faut changer littéralement sa façon de manger, son mode de vie alors que c'est ancré dans le cerveau depuis des années. Il ne s'agit pas de ne plus manger de frites pas du tout mais de capter les alertes du corps qui te disent que tu en a plus envie et que tu es rassasié. Sauf que nous ont a jamais eu ou perdu ces alertes et c'est tout le premier travail à faire avant d'espère quoique ce soit en matière de guérison.
L'addict au sport c'est bien sûr problématique mais ce n'est pas le coeur du problème. Ensuite le travail parallèle est la gestion des stress et émotions et pour certains un travail sur la personnalité. Pourquoi dans telle situation, est ce que je vais me jeter sur la nourriture ? Ca en vaut le coup ? Eh bien non çà ne va rien régler du tout et çà va même me foutre en l'air donc non je refuse de continuer à calmer mes émotions ou mon stress par la bouffe. Pas question je veux passer à autre chose.
Ce midi j'ai mangé au fast food un menu et alors, c'est pas çà qui va me faire grossir.
Vous voyez, il faut apprendre à avoir un comportement de recul face à la nourriture, arrêter de dédramatiser, prendre les choses au second niveau. Ca aussi c'est pas facile.
C'est pourquoi je dis que ça prend du temps pour espérer aller mieux car au début c'est même pire vu qu'il faut faire remonter à la surface toute une liste de sujets sensibles (dont le premier la famille !) et il y a des choses qu'on n'a pas du tout envie de remettre sur le tapis tellement çà nous fait mal. Ce sont justement ces choses qui nous rendent comme çà.
Au plaisir. N'hésitez pas à nous apportez votre expérience.
Il faut que je vous laisse car je pars à mon RDV même si j'en ai pas envie, grrr, mais bon...

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Personellement,quand je parle de sport,c'est que je pratique quotidiennement et ce tous les jours au moins 3h par jour et jusqu'à 6h de sport.Musculation,cardio et natation.Je brûle une moyenne de 1500 à 2000 calories par ce moyen.Mais ça ne résoud pas le problème lié à l'obséssion de la nourriture.
A l'heure actuelle,je mange de tout.J'ai éssayé des régimes,bien sur,mais je ne suis pas partisans de ceci.Pour moi,un régime est une rupture de l'ordre normal des choses.Techniquement ça marche,bien sur,mais un régime n'est pas envisageable à vie,donc forcément,à un moment ou à un autre,le poids reviens.C'est pourquoi je ne me prive de rien,sucre,gras,alcool,tout y passe.Je sais que je parviendrais à éliminer mon poids.J'ai déjà perdu 20kg.Je préfère me ménager,ne pas subir de frustrations dues aux privations,car,si je le fait,je sais que tôt ou tard je craquerais,et ce sera vraiment grave.En faisant du sport et et en mangeant un peu ce que j'ai envie(dans la limite du raisonnable)je limite un peu mes crises,elles sont aussi moins graves.Mais j'ai du mal à nouer des relations sociales,c'est pourquoi un forum comme celui ci est très important pour moi,c'est la seule manière que j'ai de me libérer,de pouvoir partager librement.
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Je comprends. Ecoutez si vous avez trouvé votre "équilibre" pour le moment comme çà, je dis pourquoi pas ? Le but est de ne pas courrir derrière la victoire absolue mais d'y aller doucement en testant ce qui nous convient le mieux. Ensuite si l'addiction baisse et que les crises s'amenuisent voir cessent, pourquoi pas ? A l'hôpital on nous demande de faire des expériences que ce soit alimentaires ou pas. Si tu te sens bien comme çà. Ok. Je vois que t'as réussi à avoir pas mal de recul. Par contre attention à trop de sport : çà donne faim car tu dépenses trop de calories et si tu fais trop de sport, tu prends du muscle. Car le jour où tu ne peux pas y aller, ce sera soit l'obsession soit reprises de poids si tu n'es plus motivé pour soutenir ce rythme d'enfer. Après tu en as qui y arrive bien. Je vois à la piscine, les mecs viennent tous les jours faire la muscu ou nager car ils disent qu'il faut entretenir tout çà sinon ils perdent vite du muscle. Donc temps que çà peut t'aider, tant mieux mais ça peut aussi se retourner contre toi.
Mais je te soutiens si c'est une de tes solutions.
De mon côté je suis devenue addicte au sport car non seulement je peux prendre plaisir à faire du sport mais je suis obsédée par la dépense calorique. Mais çà aussi çà fait partie de la maladie, on ne peut pas être parfait. On me le répète à l'hôpital car effectivement je peux me voire paniquer si j'ai pas le sport et que le soir, j'ai mangé un gratin par exemple.
Le sport apaise et soulage psychologiquement. Il y a moins de culpabilité. Et puis quand tu rentres le soir, t'es tellement crevé que tu manges et puis dodo. Pas le temps de penser à une crise car trop fatiguée. J'avais trouvé aussi cette tactive car mon problème était d'avoir beaucoup de crises le soir.
Alors wouais, moi je te soutiens si çà te conviens.
6h de sport par jour ? C'est quand même énorme ! Je suis impressionnée ! Mais bon, après il faut aussi se dire qu'il y a une perte de poids importante derrière (si tu ne te fais pas vomir) et que le corps a besoin de repulper tout çà.
C'est aussi pour çà que je trouve qu'être addict au sport c'est pas dramatique car en plus on fait travailler le coeur, le souffle... toutes ces parties du corps empotées par toutes ces crises.
Mais normalement on est plus attiré par la dépense calorique que par la recherche du plaisir que procure le sport et çà, çà fait encore partie du TCA.
Mais on ne peut pas tout gérer d'un coup donc moi je dis que si çà peut permettre de commencer à se reprendre en main alors pourquoi pas ?
En plus c'est génial si tu t'autorises des aliments plaisir car rare sont les personnes qui ont assez de recul pour le faire. Moi même je m'en autorise mais çà a été très dur de mettre çà en place. Complètement d'accord, il faut apprendre à rester raisonnable et passer à autre chose sans culpabiliser.
hyperphagiecompulsive

Quand vous parlez d'obsession de la nourriture, c'est à dire, vous faites combien de crises par jour ?
Ca peut être trop de sport qui peut les générer voir les créer à cause d'une trop importante dépense calorique par rapport à la prise alimentaire. Attention à la faim, elle doit être rassasiée sinon çà crée des crises, j'ai déjà fait le test.
Obsession de pubs, ne penser qu'à çà ?
D'après ce vous expliquez, je ne vous sens pas trop dans les crises ou alors s'il y en a, c'est de temps en temps ?
J'en attends un peu plus si vous le souhaitez.
De mon côté quand je suis obsédée par un aliment, je le mange et si je sens que j'en ai trop mangé, je me répète que çà suffit. Je ne veux plus faire de crises donc je m'arrête. Mais comme j'en ai mangé suffisamment du coup çà je n'ai plus faim. Donc souvent je remplace mes repas par ce dont j'ai envie (chips, chocolat, fromage...) mais dans le cadre de la faim.
Je peux aller au sport après ou alors pas. Tout dépend dans quel état d'esprit je suis et si je sens trop de culpabilité ou pas. Et je n'ai pas du tout de variation de poids.
J'en ai parlé à l'hôpital, on me réponds que si pour le moment çà me permet de prendre plaisir sur des aliments que je m'interdisais avant, pourquoi pas ? Un bémol pour le sport derrière mais bon, j'estime que je ne peux pas brûler les étapes pour la phase de stabilisation car j'ai beaucoup de choses à traiter avant d'espère me stabiliser et çà prend plusieurs mois. Donc on fait ce que l'on peut à l'instant du moment.

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Je parviens à m'équilibrer,par rapport au sport.Bien sur,j'y prends plaisir,sans quoi j'aurait arrêté,mais je fait aussi la part des choses,je n'en fait pas un drame si un jour je ne fait pas de sport.Aujourd'hui,par éxemple,je n'ai pas fait de sport du tout.Bon,j'avoue,ne pas faire de natation est très très dur,pour moi,mais c'est pas grave.
De même,je mange équilibré autant que possible,mais si je fait un écart,bah,ya pas mort d'homme.
C'est tout un travail,et je n'en ai pas encore vu le bout,il reste encore toujours cette obsession pour la nourriture à laquelle il est très difficile de résister...
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:ok1:
Je vois que vous avez pas mal de recul dans la maladie, et justement j'aimerais avoir également cette attitude.
Mais çà demande une énergie énorme, il faut le vouloir pour le pouvoir sinon c'est même pas la peine. C'est épuisant.
Pour contrer l'obsession de la nourriture, c'est compliqué car on doit manger tous les jours et une odeur peut tourner en compulsion obsessive ou pensée obsessive.
Je connais bien cette tentation mais elle fait partie de l'addiction. C'est notre drogue alors on ne peut pas s'en débarasser comme çà. Moi aussi çà m'obsède jusqu'à ce que je cours au magasin acheter ce dont j'ai envie ou ce dont j'ai senti ou vu.
Alors je peux faire des achats compulsifs mais ne pas y toucher jusqu'à ce qu'un jour j'ai envie d'en manger raisonnablement alors qu'avant j'aurais pu rentrer chez moi et enchaîner direct sur une une plusieurs crises à cause de çà.
Mais çà ne fait que 2 mois que j'essaye d'avoir un peu de recul et surtout me raisonner. Donc je pense que c'est trop tôt pour adopter le bon comportement. Par contre je suis plus stressée qu'avant car plus de crises pour compenser tout çà mais effectivement l'obsession est pire que tout. Ou alors il faut s'adonner à une passion à fond ou occuper l'esprit en mode illimité pour ne pas laisser place à cette nourriture. Je n'aurais jamais pensé que c'est elle qui nous bouffe complètement du matin au soir sans répit même en dormant. Il existe une méthode mais je ne me souviens plus du nom qui consiste à se répéter tous les jours au moins 10 fois la même chose mais de manière positive. Exemple, "aujourd'hui je me sens de mieux en mieux". Il faudrait essayer, je ne sais pas si çà vaut le coup. Apparemment çà marche car on se force à penser positif chaque jour et plusieurs fois par jour ce qui n'est pas commun pour nous.
Et vous depuis quand vous avez ce recul ?
hyperphagiecompulsive

J'ai trouvé il s'agit de la méthode COUE.

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Eh bien,ça ne fait guère plus longtemps,je n'ai commencé à me ressaisir il y à trois mois seulement.Mais au fond,je savait tout celà,il me manquait simplement la motivation.La volonté.Car quand je le désir,je peux avoir une volonté,une force d'ésprit sans limite,quand je veux quelque chose,je ne lache pas jusqu'à ce que j'ai ce que je voulait.
Mais jusqu'à présent,je ne pouvait pas faire ce que je voulait,J'ai vécu 5 ans chez ma soeur,dans un climat déplorable,et cet été,j'ai même vécu dans la rue.C'est dur,mais ça vous forge le caractère.
Depuis,si je n'ai pas mieux de situation,j'ai tout de même un toit,c'est peut ête ce qui m'à décidé.
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Bonsoir,

C'est clair qu'il y a certaines situations qui peuvent être difficile. J'ai vécu quelquechose de similaire à vous sauf que j'ai failli vivre dans la rue mais un coup de chance inespéré m'a fait obtenir une chambre. La volonté ne suffit pas si on ne peut pas. Car vous pouvez avoir toute la volonté du monde si vous êtez dans un environnement malsain qui va entretenir la maladie c'est même pas la peine. Même si vous avez la volonté ce sera la rechute assurée. La motivation etc... çà vient du fait d'aller mieux au niveau psy. C'est très lié à la dépression. Les fameux cycles disthymiques qui font avoir des hauts et des bas. Et c'est aussi avoir un seuil d' exigence et perfection trop élevé. Du coup le peu qu'on fait qui est bien ce n'est jamais assez bien donc on est déçu et on se sous-estime. Tout çà est lié au schéma cognitif de chacun. Ce ne sont pas que les personnes ayant des TCA qui souffre de ce schéma mais aussi toute personne ayant des troubles du comportement dont celui de la personnalité, des personnes bordelines etc... Attention, çà ne veut pas dire qu'on est bordeline, non. Toutes les personnes de TCA ne le sont pas forcément. On s'est créé un schéma de vie pour se protéger face à une enfance pas tout à fait séreine voire carrément pas. Et celui ci refait surface à chaque fois qu'on veut le mettre de côté. Au lieu d'avancer il nous encourage à rester dans notre cocoon. Il faut apprendre à devenir adulte sain et s'entourer de personnes "adultes saines". Le schéma cognitif le plus fréquent pour les personnes souffrant de TCA est celui de l'abandon affectif. Mais d'autres schémas peuvent venir se greffer à celui ci. C'est la spirale infernale. C'est ce que je suis en train de vivre. Comment en pratique sort-on d'un schéma ?
C'est compliqué de sortir de son cocoon mais il faut accepter de baisser son niveau d'exigence, de perfection etc... et c'est çà qui prend du temps.
En psy classique on n'apprend jamais qu'on est régi par un schéma cognitif. C'est la première chose que j'ai apprise en thérapie comportementale. Je pensais être folle à entendre toutes ces voix qui me régissent. Et bien non ! Et c'est sur çà qu'il faut mettre toute son énergie pour lutter contre ce schéma qui demande qu'à s'entretenir pour tous les moyens. En psy de groupe, j'avais fait rigoler le Dr car il m'a vu décomposée en apprendre tout çà. Je lui ai répondu : "Je n'y arriverais jamais, j'ai l'impression d'avoir tous les schémas de la liste. Je me reconnais dans tous les exemples de schémas dans toute les catégories".
Donc là c'est du travail de psy plutôt que de la volonté. Mais celle ci est bien sûr nécessaire mais elle n'est pas suffisante.
hyperphagiecompulsive

Bien plus que la volonté vous avez beaucoup de courage. Vous avez tout mon respect.

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:b2: Oui,la encore,je retrouve des choses.Je suis comme ça,toujours mieux,toujours plus fort,le résultat n'est jamais assez haut.....Du moins,sur le coup je peux être satisfait,mais plus le temps va passer et moins je le serait,en fin de compte,je trouverais décevant un résultat que je trouvais très bon quelques heures auparavant,et ce dans tous les domaines.
Ce qui est ennuyeux,c'est que ça peux être dangereux,la semaine dernière,en salle de muscu,je me suis fait mal;parce que sur un appareil je travaillais déjà avec 130kg,j'ai voulu forcer,aller plus loin,j'ai mis à 150...et je me suis tué les reins....C'est idiot mais je ne peux pas m'en empêcher.
On est comme on est,on peux tenter de se refaire,mais pour ma part,il est des choses qui resteront,je crois,quel que soit la volonté,quel que soi le courage que j'y mettrais.J'ai affronté pas mal de choses,l'abandon,les accusations de ma propre famille,le tribunal,l'agréssion à domicile,dans la rue....Le harcèlement.....
Rien de tout celà ne m'à fait fléchir,je n'en sort que plus déterminé.Mais ça laisse des marques.Quand votre propre père vous accuse de viol sur une gamine de 5 ans,qu'il vous traine au tribunal,alors que vous n'avez rien fait!Simplement à cause d'un conflit familial...La oui,il faut du courage!
Et ce n'est,hélas,qu'une partie de ce que j'ai vécu.
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Bonsoir,
C'est vrai que dans cette maladie, c'est la famille ou plutôt le milieu familial qui nous ont rendu malade. Si le contexte familial dans lequel on vit n'est pas serein et qu'en plus on vous accuse de tout et de rien, ce crée un mal être grandissant qui n'a trouvé refuge que vers la nourriture. Moi aussi j'ai vécu l'obésité infantile pour avoir à supporter cet environnement familial non serein, il fallait que je mange et de toute manière on me fonçait à manger pour que je sois bien repue comme çà j'étais plus calme pour ne pas faire de bazard à la maison. Alors quand on dit que les gros le sont car ils ne font que bouffer, c'est complètement faux. Que ces gens viennent vivre ce que l'on a vécu on va bien voir s'ils ne feront pas pareils. Ils ne seraient même pas capables de supporter le 1/4 de ce que l'on a vécu. Là on ne parle de bouffe pour se goinfrer mais pour survivre. Temps que les gens n'auront pas compris çà dans la tête on sera toujours rejeté. C'est quand même incroyable d'avoir à supporter la famille et son environnement et les autres avec leurs sarcasmes à tout va. Si les gens étaient plus intelligents au lieu de nous enfoncer ils feraient mieux de nous aider. Ah oui, c'est la honte dans la rue quand on marche à côté de nous car on est trop gros. Oui et bien c'est comme çà celui qui n'est pas content c'est pareil.
Pour la famille c'est exactement la même chose, on ne va se rendre malade à vie avec des gens qui ne comprennent rien nous accuse à tord dont aucun discours n'est possible. En plus de mon côté je suis extrêmement en colère contre la famille car je n'accepte pas ce que j'ai subi et de devoir être malade à vie à cause d'eux pendant qu'eux tout va bien tout le monde dort sur leurs 2 oreilles tranquilement. Moi je refuse de pardonner d'accepter çà. Pourquoi on devrait pardonner à ces gens idiots qui nous ont pourris la vie, je ne suis pas d'accord. Le psy maintenant me dit que je ne suis pas obligé de pardonner, ma colère est légitime compte tenu des circonstances dans lesquelles on a vécu. Ok mais çà ne m'aide pas plus, j'ai toujours autant cette colère insatiable.

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La colère...Oui,c'est ce qu'on ressent...Et je constate une fois de plus que le mot famille est vide de sens....Nous n'avons pas eu de famille...La mienne n'est qu'un rammassis de grande gueules hypocrites sans réelles capacités.A les entendre parler,ce sont tous des boss,des patrons,presque des PDG,alors qu'ils n'ont rien!J'ai même un oncle qui en à été réduit à manger des boites de patée pour chien et qui,maintenant veux se la jouer.....C'est vous dire le niveau!Mais la ou je ne suis pas d'accord,c'est que ces hyppocrites,quand je les voit me lêchent les bottes!Mais me cassent par derrière....Et coomment tu vas,qu'est-ce que tu deviens.....Connard!J'ai pas tourné le dos que c'est déjà les critiques...Et oui,c'est un fainéant,y crains pas de bosser.....
Et le pire,la ou ils n'ont pas de figure,c'est quand,il y à 6 ans,je me suis retrouvé dans la merde,pas de boulot,pas de logement,j'était déstiné à la rue,yen à pas UN seul qui m'à tendu la main......Alors aujourd'hui,je ne veux plus entendre ce mot,famille.....
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Complètement d'accord, le mot "famille" me reste aussi en travers de la gorge. Certains psy vous demanderont de pardonner d'autres vont vous dire que la colère est légitime et il faut accepter ce qu'il s'est passé. Effectivement quand on vit ce que vous avez vécu là forcément personne ne veut d'une "famille" pareille.
Je suis extrêmement d'accord pour dire que ces soit disant personnes qui se prennent pour des dieux n'ont rien dans leur tête. Le matériel n'est qu'éphémère mais après ils font quoi ? Pour moi ce ne sont pas du tout des personnes intelligentes car au lieu de se pavaner elles feraient mieux de voir le désastre qu'elles font dans cette soit disant "famille" où on était sensé appprendre la vie dans un milieu serein. Si eux même sont tordus, forcément çà rend l'apprentissage de l'équilibre mental, physique, alimentaire et non alimentaire très compliqué. Au lieu de vous accuser, elles feraient mieux donc de se regarder dans une glace car leur âme est pourrie.
Nous, malgré la maladie à cause de la famille généralement, on a le mérite au moins de se battre pour essayer de sortir de ce carnage que ces personnes ont crée. Donc forcément que de demander de leur pardonner, c'est impossible.
Seulement il faut se dire que c'est fait, on ne pourra pas les changer et maintenant on va penser à nous et essayer de faire en sorte de s'en sortir. Car ces personnes quand elles seront dans la merde, ce sont les premières à venir vous revoir je vous le promet car je l'ai vécu ! Alors non s'en est trop, c'est trop facile. Nous on est bon qu'à encaisser les coups et les insultes, il faut aussi leur mâcher les solutions car elles sont incapables de le faire elles mêmes et incapables de supporter ce que nous on endure. Ces gens ne sont finalement pas à plaindre car un jour elles subiront leur revers et là çà me fait bien marrer. Pour l'avoir vécu, rien de tel pour me donner une pêche d'enfer. En plus se proclamant super intelligentes, franchement l'intelligence c'est pas de se pavaner devant les autres pour faire le beau, c'est surtout dans la tête. Car moi aussi l'hypocrisie familial m'insupporte car ces personnes n'ont pas idée combien elles sont ridicules avec leur cinéma devant vous et leurs critiques derrière le dos. Pour moi vous êtes entouré de personnes incompétentes, inintelligences et surtout sans intérêt. Donc oui je comprends votre colère qui est légitime tout comme la mienne envers "ma famille".
C'est la raison pour laquelle je suis tellement réticente à créer ma propre famille car je ne pourrais pas supporter de tomber sur un pourri. De toute manière il sera mal barré si c'était le cas car c'est moi qui ferait la pourrie à sa place. Pas question de revivre ce qu'on a vécu ce qui me pose un réel problème. Le sujet tabou de la vie relationnel en couple fait surface.
Je préfère la solitude car j'ai été traumatisée par "la famille". Le psy me rabâche que tout les personnes du monde entier ne sont pas comme les personnes de ma famille donc ne sont pas toutes pourries. Allez chercher LA personne avec laquelle je vais faire ma vie alors que j'ai déjà du mal à essayer de me faire des connaissances qui ne me jugent pas et m'acceptent comme je suis ? Ce sujet m'épuise tellement et j'ai trop peur d'être déçue car je l'ai déjà été à plusieurs reprises.
Je ne sais pas si vous souhaitez parler de ce sujet. A vous de voir. Généralement les personnes, à ma grande surprise, sont déjà en couple. De mon côté, j'ai toujours refusé çà de peur de revivre la même chose que le passé. Donc en clair je m'interdis d'envisager une vie familiale. J'ai du mal à voir à l'avenir avec un enfant et d'avoir à stresser en permanence pour agir au mieux pour ne pas qu'il ou elle développe un TCA.
Donc je préfère m'abstenir pour le moment. Peut être un jour si j'arrive à me stabiliser pendant plusieurs années, on verra.

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Actuellement,je suis célibataire,quelques aventures,peut être,mais je ne construit rien.Je n'en ai pas envie.Construire quoi?Pour quoi?Je vis pour moi en prenant ce que j'ai à prendre.Mais,contrairement à beaucoup,moi,j'annonce la couleur.Je ne me cache pas derrière de fausses promesses.Peut être qu'un jour,je me rangerais,nul ne peux dire de quoi demain sera fait.Je suis jeune encore,à 26ans,j'ai le temps devant moi.Et puis,pour être franc,j'ai trop mes habitudes,je suis casanier,et assez solitaire,je ne suis pas sur d'arriver à supporter une vie de famille....
Pour en revenir à la famille,finalement,je préfère en rire!Et il y à encore quelque chose que je n'évoquerais pas sur un forum public,car ça ne regarde personne,mais je sais que dans les années à venir je risque de rigoler à envoyer promener quelques rapaces.......Quelque part,j'attends ce moment...
Je suis quelqu'un de gentil,trop,peut être....Ce n'est pourtant pas que je le soit,mais simplement parce que je ne veux pas,en fin de compte,c'est de moi que j'ai peur,je sais que mes réactions sont éxcéssives,et qu'elles sont méchantes,je ne veux pas libérer un mauvais sentiment car je sais que je perdrait le contrôle et je ne sais ce qu'il pourrait alors advenir.
Je sais que j'ai déjà failli tuer à cause de ces pertes de contrôles.Dans ces moments la,une seule chose compte:détruire.C'est pour celà que je m'éfforce de me contrôler,mais comme je ne sais pas nuancer ma réaction,je ne fait rien.....
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:id1: merci d'aborder un autre sujet tabou qui est le meurtre de la personne ou des personnes qui nous ont fait subir ce que l'on a vécu.
C'est marrant que vous abordez ce thème car c'est vrai que pour moi aussi, j'ai eu envie de tuer mon père. Quand je dis envie, c'est une pulsion incontrôlable à la fois dans le bras et par une voix dans la tête qui me poussait à prendre compulsivement le couteau de boucher dans la cuisine et le planter avec. Ca m'est arrivé plusieurs fois d'avoir ce genre de pensées. Avec le recul, j'en été terrorisée car à la fois je me disais qu'il n'allait plus me faire chier quitte à aller en prison et à la fois je me disais que je ne vais pas payer pour lui et avoir à subir tout çà emprisonée à vie. Quand j'ai récupéré la raison çà me faisait peur d'avoir ce genre de pensée. Ca venait de plus en plus. C'est aussi pour çà que j'ai décidé du jour au lendemain de quitter cette baraque. Un jour on avait de la visite et bien sûr qui dit visite dit insultes devant tout le monde et rabaissement. J'ai pris la pile d'assiettes et j'ai failli les éclater sur la tête de mon père. Pareil une pulsion incontrâble. Ma mère criait comme une folle, j'ai fini par tout jeter par terre et me sauver de la maison. C'est très émouvant pour moi de raconter tout çà. Comme çà revenait trop souvent toutes ces pensées, c'est pour çà avant que n'arrive un désastre j'avais décidé de partir. J'en parle quelquefois au psy mais il ne me dit rien sur ce sujet. Je lui en reparlerais. Peut être pas maintenant car je dois faire encore plein d'exercices sur plusieurs sujets.
Vous voyez pour moi c'est pareil. Ca m'est arrivé d'avoir une pulsion du même genre sur l'être cher qui compte le plus pour moi car quand je réfléchis insconcient je ressentais cette personne me rappellait ce que me faisait subir mon père. Par contre je n'ai jamais eu ce genre de pulsions pour ma mère bien que ce soit elle qui m'est gavée petite

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Je comprend celà,bien qu'en ce qui me concerne,c'est différent.Je n'ai pas à proprement parler d'envies de meurtre,simplement de cogner,mais je sais que si je fait ça je ne saurait pas m'arrêter et ça pourrait dégénérer en meurtre,mais ce ne serait pas volontaire,c'est juste que j'aurait perdu le contrôle,que je ne saurait plus ou est la raison.
Mais je vous rejoins un peu dans le contexte familial.Moi,mes parents se sont séparées très tôt,mais;pour d'autres raisons,ma mère m'énervait.Mon père se fichait pas mal de moi,et c'est le grand père qui rabaissait tout le monde!Combien de prises de bec on à pu avoir!Il n'y avait que lui,c'était le meilleurs....Même à l'heure actuelle,ça n'à guère changé.
Quoi qu'on dise ou fasse ce n'est jamais assez bien...Je lui présente une femme que je fréquente?automatiquement il la rabaisse,elle ne sera jamais assez bien....J'achète une voiture?Bien sur,il n'aurait pas acheté ça,ça ne vaut rien....Et c'est comme ça tout le temps,pour tout,pour tout le monde.J'ai perdu 22kg à l'heure actuelle,mais à l'écouter parler,ce n'est rien.Mais le pire,c'est qu'il se contre dit d'un jour à l'autre,un jour il va me dire de ne pas faire telle chose,le lendemain,il va gueuler parce que je ne l'ai pas fait.
Et c'est avec un contexte pareil qu'il faut composer...Je puis vous assurer que ce n'est pas de tout repos!
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:coupe: Je vous attribue la médaille d'honneur car franchement en y réfléchissant, ce ne devrait pas être nous qui sommes malades mais eux !
Ce sont eux les malades et comme ils ne se font pas soigner, ils font rendre les autres malades.
Et après il faut les supporter et en plus on vous dit que si vous êtes comme çà ce n'est que de votre faute. Bien entendu que ce n'est pas de tout repos, je dirais même que c'est EPUISANT !
J'ai vécu pareil, on n'a pas eu la même vie bien sûr mais le ressenti est similaire.
C'est exact pour la perte de contrôle c'est pour ça que j'avais décrit l'envie de meurtre, c'est une perte de contrôle. Je pense qu'à ce point même la bouffe n'arrive plus à contôler tout ce refoulement de dégoût, de rage, de rancoeur de ce contexte familial. Du coup ce sont d'autres pulsions incontrôlables qui font surface mais celles ci peuvent devenir irrévocables. Frapper au lieu de tuer, oui bien sûr on peut frapper tellement fort pour exprimer sa colère qu'on peut tuer une personne. Je connais quelqu'un aussi qui a cette même perte de contrôle avec les coups. Et c'est aussi un homme.
C'est marrant de comparer femme et homme dans les agissements.
Pour vous je vois que vous n'avez pas trop de mal avec les sentiments. C'est important après il faut voir comment çà se passe si rupture. C'est l'abandon affectif que je crains le plus donc je m'abstiens. Mais si vous pouvez avoir des aventures pourquoi pas moi j'y arrive pas car j'ai tellement été déçu et après c'est la rechute assurée car je n'arrive pas à supporter cet abandon. Je ne sais pas encore gérer çà.
Bonnes questions : construire quoi et pourquoi ? Je suis d'accord !
Quand j'étais au lycée la plupart des filles avait leur mec et souhaitait avoir une vie de famille. Quand il m'est arrivé d'en revoir quelques unes, elles se sont vite mariées, des enfants et certaines ont divorcé dans des circonstances pas forcément faciles.
Là je sens une petite réjouissance non pas de son malheur car je compatis mais surtout de continuer à m'enfermer autour des questions : construire quoi avec qui et pourquoi faire ?
J'en vois pas du tout le besoin ni l'intérêt car je n'ai pas cet état d'esprit. Vu le passé familial, je crains de retomber là dedans.
Ca n'empêche pas les aventures comme vous dites sauf que j'y arrive pas. Je pense que je suis bien la seule.
Car même que ce soit sur le forum du blog ou en thérapie de groupe, personne n'a avoué s'abstenir comme je le fais. La plupart sont en couple avec ou sans enfants.
Disons que j'ai souvent passé que d'être avec le prince charmant résoudrait tout. Sauf que c'est effet placebo, çà permet, avec l'amour, de penser à autre chose mais au début. Ensuite ça ne permet ni de guérir ni de sortir des crises qui reviennent en force. Et en plus il faut se coltiner les réflexions en tout genre car ne comprennant pas pourquoi on a besoin de manger autant.
Alors me saouler avec tout çà, çà ne me dit absolument rien du tout. Je veux par dessus qu'on me fiche la paix, être tranquille, savourer le silence après des années à avoir vécu dans les cris, les insultes, les rabaissements, les coups... et se reprendre en main.
Après si un jour je suis stabilisée on verra mais effectivement ces questions : construire quoi et pour quoi faire sont plus que pertinentes.

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C'est bien ce que je me dit.En vérité,je parle d'aventure,parce que je ne suis pas prêt à me poser.Mais ça ne m'est pas facile pour autant,je reste assez vulnérable.
Il n'y à pas si vieux,j'ai aimé,sans être payé de retour,je n'était,pour elle,qu'un ami.Je l'aimais et elle le savait.Elle pouvait me faire vraiment plaisir avec un petit rien,un mot,seulement,mais avec un petit rien,elle pouvait aussi me faire beaucoup de mal,et c'est peut être pourquoi aussi,que j'hésite à m'engager....Et comme vous le soulignez justement:pourquoi faire sa vie si c'est pour la défaire quelques années après?Je sais bien que l'on ne peux jamais savoir,qu'on peux croire être tombée sur LA personne,et ce sera surement vrai,mais ce ne le sera que pour le moment,l'heure,le jour ou peut être l'année....Ou plus,peut être la vie,mais....Nul ne sait de quoi demain sera fait.Ce qui est blanc aujourd'hui sera peut être noir demain.
Je voudrait être sur de ne pas m'engager à la légère,de construire quelque chose de solide.Si un jour j'ai des enfants,je ne veux pas qu'ils subissent le parcours que j'ai subit.
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:mm: La vulnérabilité, c'est bien çà la grande faiblesse.
C'est vrai qu'il n'est pas facile de jongler entre vulnérabilité et relation stable.
C'est aussi pour essayer de contrôler celle ci que je refuse toute relation pour le moment. De toute manière je n'en ai pas la force. Trop occupée par tous les exercices pour essayer de se sortir de là.
Ensuite oui, on a donc le même raisonnement. Sauf que ce n'est pas bien d'agir ou réagir comme çà car on peut passer à côté d'une personne vraiment bien. Moi aussi pas besoin de tous ces cadeaux, de se matérialisme, je peux me contenter d'un mot.
Je pense qu'on se rejoint tous et toutes sur la crainte que nos enfants, si on en a un jour, deviennent comme nous. Si c'était le cas, je pourrais jamais m'en remettre et me rendrais trop coupable.
Alors çà me rire le psy qui dit qu'il faut avoir des relations, voir du monde etc... On est comme pas non plus la porte à aller vers n'importe quoi faire n'importe quoi parce qu'on a un manque affectif. Il arrive pas à comprendre qu'on n'a pas non plus envie d'être avec quelqu'un que le sexuel. Si çà satisfait certains tant mieux mais à terme çà rime à quoi ? On ne va pas non plus se brader et à la limite faire le tapin parce qu'il nous faut de l'affectif ! C'est pas çà le problème, au bout de la rue tu peux trouver facilement quelqu'un pour faire çà. Le problème c'est l'après acte, il se passe quoi et on fait quoi ? C'est comme l'après crise. Il n'y a rien de mal à se faire du bien, pourquoi pas ? Mais l'après il faut y penser. Souvent le psy m'énerve car je ne suis pas à brader non plus ! Lol Mieux vaut en rire :ptdr: qu'en pleurer

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Si çà satisfait certains tant mieux mais à terme çà rime à quoi ?
Entièrement d'accord.Si celà suffisait,il n'y aurait pas de problèmes.
Il est facile de trouver des partenaires sexuels et d'en changer souvent.Mais celà ne permet pas de construire une vie,c'est un acte vide de sens.
Voir du monde,bien sur!L'être humain à besoin de relations sociales,mais ce n'est pas pour celà qu'il faut fréquenter n'importe qui pour autant.
Il y à des jours ou je me sens curieusement détaché de tout,y compris de mon propre sort,je n'ai aucune émotion,aucun ressenti,je regarde éxister le monde,mornement,sans aucun intérêt.Les gens en présentent si peu....

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Je suis d'accord que si ce genre d'affectif, que j'appelle au rabais, suffirait, pourquoi continuer à être malade ?
Bien sûr, trouver une personne c'est facile il faut savoir quel est le but de cette rencontre ? Si on trouve un équilibre en fonctionnant comme çà, pourquoi pas ?
Donc si on résume, la question initiale était comment en guérir ? Avez vu vu le nombre de réflexions que nous avons échangés sur ce sujet ? Guérir n'est pas envisageable car trop risqué. Par contre, se stabiliser oui sur 1 an, 5 ans, 10 ans voir pour toujours. Mais guérir je n'utiliserai pas ce mot. Avec toute la souffrance à supporter et à vouloir s'en sortir, je serais toujours aux alertes par rapport à la rechute. Donc guérir ne signifie rien.
Se stabiliser oui sauf que je n'ai jamais réussi à le faire au delà de 5 ans. Courir derrière une guérison qui n'arrivait jamais, l'espèrer, se faire des films "quand je serais guérie, je ferais çà ou çà". Pour moi çà ne rime à rien car la guérison est instable et ne peut tenir qu'à un fil.

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Oui,c'est vrai qu'il n'y à pas de guérison.Tout simplement parce que la maladie est la perte d'un équilibre.Le but étant de recouvrer cet équilibre,tout en sachant qu'il faudra le garder.Mais quand bien même,on sait aussi qu'on peux à nouveau le perdre.
Et je crois que pour le garder,cet équilibre,il faut faire des projets.Parce que remmettre ses projets à guérison,c'est déjà admettre que l'on est pas sur de soi,que l'on à pas confiance.Comment en sortir dans ces conditions?L'équilibre est psychologique,il à besoin de stabilité psychologique.
Faire des projets,et les réaliser c'est mettre de côté la maladie,faire comme si elle n'était pas la.C'est un peu comme arrêter de fumer.La plupart des gens qui éssayent rechutent car ils font la même érreur:ils se considèrent comme des fumeurs qui tentent d'arrêter.Psychologiquement,ça ne marche pas.Quand j'ai arrêté,je me suis considéré comme un non-fumeur,je me suis mis en tête que j'était "guérit" de la cigarette.Je pense que ça à plutôt bien marché,même si c'est assez récent encore(un peu plus de 8 mois)dès le départ je n'ai pas trop eu le manque,et plus du tout à présent.
Pour en revenir à note sujet,je pense que la clef de la sortie est la même.Ne pas se considérer comme un malade qui tente de guérir mais plutôt comme un ex-malade.Comme on l'à déjà vu,le travail psychologique est tout;même si c'est plus facile à dire qu'à faire,il faut s'y contraindre,aussi souvent que nécéssaire.Je crois que l'être Humain à un potentiel énorme,mais qu'il le gâche par trop de péssimisme;moi,j'aime à dire que"l'Homme peut être son propre Dieu,s'il le désire".
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:snif: De mon côté, je n'ai pas du tout eu de modèle familial m'inculquant cet équilibre qui nous fait tant défault.
Quand on parle d'équilibre, c'est celui sur tous les sujets : familial, financier, sexuel, et surtout psychologique...
Qu'est ce qu'un équilibre, je n'en sais rien. Pour moi il s'agit pas de stabiliser celui ci mais déjà de l'identifier puis de l'acquérir et ensuite de le stabiliser.
Bien entendu que la maladie tient du fait qu'on a pas du tout cet équilibre ou qu'on l'a perdu.
La stabilisation est donc la recherche de l'équilibre et les projets peuvent y contribuer. Effectivement on se projetant sur 1 ou 2 ans, cela permet de se dire qu'on veut faire des choses. Encore faut-il ne pas se laisser envahir par le découragement propre aussi à la maladie.
Les projets ne suffisent pas, çà fait depuis toujours que j'ai des projets que je n'arrive pas à concrétiser car la maladie subjugue tout et les anéantit. Il faut avoir la force mentale et physique de se projeter et surtout de les réaliser.
Pour l'arrêt de la cigarette, moi aussi j'ai arrêté mais parce que j'avais la bouffe comme addiction principale. Et quand je vais mieux dans la bouffe, hop, je peux refumer quelques cigarettes alors que çà fait plus de 10 ans que j'ai arrêté. Le corps est malin : il cherche à tout prix à bifurquer vers une autre addiction dès qu'on va mieux dans la maladie. Je l'ai déjà vécu plusieurs fois. Tout ce stress et ces émotions se tournent vers d'autres addictions. Je trouve que tant mieux, on a le problème de bouffe qui va mieux mais je trouve aussi que la maladie n'est absolument pas réglée. Car bifurquer vers une autre addiction c'est un transfert de maladie et donc on est pas guéri. Car aller mieux d'un côté et se foutre en l'air de l'autre, je ne suis pas d'accord. Tant que j'irais mieux et que j'aurais ce genre de transfert, je n'arrêterais pas de me faire soigner car pour moi le problème addictif n'est absolument pas résolu ou amoindri. Car à terme, il ne s'agit plus ou moins de bouffe mais il s'agit de traiter un comportement addictif. Si je m'écoute, je refumerais, je deviendrais addicte aux jeux vidéos etc... Tout est dans l'excès le tout ou rien car le tout apporte une adrénaline indescriptible et c'est cette recherche qui crée ce comportement addictif. Certains hôpitaux ne sont plus centrés que sur les TCA mais sur les addictifs toutes confondues. Bien sûr que ce soit la bouffe ou l'alcool, ou la drogue c'est le même comportement pour tous. Tant que j'aurais ce genre de comportement je ne m'estimerais pas stabilisée même si je ne fais plus de crises depuis X temps.

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Vous faites bien de parler de ces addictions,c'est bien le problème.Et parfois,les addictions se cumulent ou deviennent plus graves.Ainsi,je me suis débarrassé,enfin,partiellement,de l'addiction nourriture,mais,hélas,je replonge dans l'addiction alcool....Ce qui est encore plus grave,forcément.J'ai aussi été addict aux jeux vidéos,à l'internet,ou au téléphone.Et tout reviens,chaque fois,d'une addiction à l'autre,ou toutes en même temps,par cycles,par periodes....Et ça durera probablement jusqu'à ce que je retrouve un certain équilibre,social,proffessionnel,affectif.Je pense que la racine du mal est la même pour tous,c'est un mal être,et tant qu'il ne sera pas résolu,le problème perdurera....







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:pp: Hé oui, c'est bien çà :pointex:

Je ne vois pas l'intérêt de régler une addiction par une autre. Alors j'en ai parlé au psy car je n'accepte pas ce transfert et cumul d'addiction car pour moi ce n'est pas du tout être guéri. Si tu n'es plus hyperphagique et que tu deviens alcoolique je ne vois pas où le problème s'est amélioré. Ah oui, tu bouffes moins ? Wouais mais le problème est toujours là et surtout pas réglé.
En clair on me répond qu'effectivement il y aura probablement transfert d'addiction. Alors si ce n'est pas vers les artifices : alcool, drogue ? => on va avoir l'air de quoi au terme ?
Il est fort probable que l'on devienne addict à l'affectif ou encore accro sexuellement. Wouais c'est vachement intéressant, non ?
En clair, soit tu manges et tu récupères un comportement alimentaire quasi normal avec 1 ou 2 dérapages l'année ou soit tu deviens un super coup. Wouais mais c'est pareil, ok il y a adrénaline après acte sexuel, c'est sensé être l'extase ok. Mais ensuite, quand on se fait jeté, on fait quoi, on retombe dans les crises ?
Je ne suis pas du tout d'accord pour cette histoire de transfert d'addiction qui ne résoud rien.
Car c'est le même engrenage du cercle vicieux qui n'en finit pas et l'isolement revient => être addicte aux jeux vidéos ou alors être accros aux séries TV. Moi je ne sors plus de chez moi avec çà.
Donc si çà permet d'arriver à cet équilibre qui nous fait défault, pourquoi pas mais sincèrement je ne le pense absolument pas. On ne règle pas une maladie sur transfert vers une autre maladie.
Je pense plutôt qu'il faut apprendre à se centrer vers d'autres intérêts que ce soit les jeux etc, mais modérément et ne pas se focaliser là dessus. Par exemple en diversifiant les activités.
Le problème c'est que l'on s'attache trop aux gens ou aux choses, il faut apprendre à se détacher de tout çà ce qui mène à ce foutu équilible qui nous créé du tord. C'est comme les gens il faudrait avoir un vivier de personnes sous la main et en voir certains et d'autres te temps en temps sans s'y attacher et tout leur vouer à 100%. Enfin par exépérience suite aux rechutes, c'est ce que je pense après avoir fait expérience d'un peu tout.
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C'est à cause du manque affectif que l'on concentre toute notre énergie sur les gens et les choses et çà devienne tellement obsessionnels que le peu d'affectif que l'on reçoit nous fait un bien fou. Alors forcément quand ce n'est que momentané, la déception s'installe et c'est le gouffre qui nous rappelle l'abandon qu'on a subi pendant l'enfance. Du fait que l'on a pas été réceptif ou pas reçu d'affectif pendant l'enfance.
Après tout est relatif, car certains parents peuvent dire tout l'affectif qu'ils nous ont donné alors que ce n'est pas cet affectif qu'à notre jeune âge avions besoin. On n'a pas besoin de cet affectif par la nourriture, de bons gâteaux si tu fais bien tes devoirs etc... On avait besoin d'être compris, rassurés, pris dans les bras et comme çà n'est jamais arrivé forcément qu'on devient dépendant affectif avec un rien que n'importe qui nous offre. Ce rien même s'il est maladroit est le bienvenu car on en a trop besoin. Mais là je dirais danger car c'est la porte ouverte à tout ou à rien. Identifier et s'imposer des besoins affectifs raisonnables sans trop s'attacher, sauf si c'est la personne avec laquelle on va vivre toute sa vie. Je vois l'équilibre comme çà.


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